413 | Par Dulourd
De plus en plus d'étudiants témoignent de leur difficultés financières depuis le début de la crise sanitaire. Pour leur venir en aide, des collectes sont organisées un peu partout en France, que ce soit pour des dons de nourriture, de produits d'hygiènes ou encore de fournitures scolaires.
Le salon de coiffure 'Jean-Louis Valère by Blandine' situé en plein centre-ville de Nice, a décidé de proposer aux étudiants dans une situation financière délicate de se faire couper les cheveux gratuitement.
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Publiée par Jean Louis Valere By Blandine sur Lundi 15 février 2021
'Dans le contexte actuel, les jeunes n'ont pas le moral et cela se comprend, explique Blandine Foissy, la patronne du salon. Cette situation m'a beaucoup touchée dès le premier confinement, en mars dernier. À cause de la crise sanitaire, certains n'arrivent plus à subvenir à leurs besoins. D'autres sont souvent isolés. Une bonne coupe leur permet de retrouver le sourire. Cela permet également à ceux qui sont à la recherche d'un stage de mettre toutes les chances de leur côté en ayant une bonne présentation. D'ordinaire, nous comptons beaucoup d'étudiants parmi notre clientèle régulière. Nous connaissons donc très bien leur situation'
'Je trouve cette initiative formidable. Il est vrai que beaucoup d'étudiants ont du mal à joindre les deux bouts. Tous les petits jobs ont disparu. J'avais l'habitude de travailler comme vendeuse dans le prêt-à-porter, en parallèle de mes cours. Mais depuis le début de la crise du Covid-19, beaucoup de ces petits boulots ont disparu.' a confié Emilie, une étudiante en communication de 22 ans.
Un sondage exclusif réalisé par le Figaro Etudiant montre que 54% d'entre eux ont déjà pensé à arrêter leurs études depuis le début de la crise sanitaire. Parmi eux, 20% y pensent très souvent.
Les résultats de cette étude révèlent aussi que 66% des étudiants se sentent 'abandonnés' depuis le début de la crise. Pire, ils sont 56% à estimer avoir été 'sacrifiés' par le gouvernement.
D’ailleurs, une majorité d’entre eux estiment n’avoir pas été soutenus ni par le gouvernement (89%) ni par leur université (61%), même si une majorité trouve que leurs enseignants ont été présents pour les aider (58%).
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