3821 | Par Dulourd
Les bars, les restaurants et tous les commerces 'non essentiels' ont été contraints de fermer leurs portes après les nouvelles annonces du gouvernement. Les fleuristes faisant partie de ces commerces 'non essentiels', ceux-ci ont du faire preuve d'originalité pour écouler leur stock intelligemment.
C'est le cas de Murielle Marcenac, 38 ans, grossiste, qui a décidé de déposer ses fleurs restantes, c'est-à-dire environ 400 bouquets, sur toutes les voitures présentes sur le parking d'un hôpital, montrant ainsi son soutien à tous les soignants en première ligne dans cette pandémie de coronavirus.
Un énorme Bravo à Muriel Marcenac de l'entreprise MARCENAC FLEURS de Saint Estève qui vient de déposer 400 bouquets...
Publiée par Marjorie Pla sur Lundi 2 novembre 2020
'J'ai dû prendre une décision et je ne voulais pas gaspiller. Plutôt que de pleurer je me suis dit qu'il fallait donner le sourire aux gens, surtout en ce moment' a-t-elle confié. 'Ils en ont besoin. Il faut se soutenir en ce moment et ne pas rentrer dans la colère' a-t-elle poursuivi.
2ème opération .... on inonde de fleurs
Publiée par Murielle Mar sur Mardi 3 novembre 2020
Au lieu de jeter ses fleurs invendues en raison de la fermeture de tous les commerces, Romain, un fleuriste breton, a eu une meilleure idée : les déposer sur les tombes du cimetière de sa commune.
'Je me suis dit qu'est ce que je peux bien faire de cette marchandise qui risque malheureusement de partir à la poubelle et sachant qu'en ce moment nous sommes en confinement ? J'ai donc décidé de déposer toutes ces compositions à vos défunts, sachant que vous ne pouvez pas vous recueillir en ce moment je me suis donc permis de fleurir les tombes du cimetière de plerguer' écrit-il sur Facebook.
Un beau geste qui a très vite été applaudi sur les réseaux sociaux par plusieurs dizaines de milliers de partages.
'Je pense que dans des moments comme celui-là il faut être vraiment solidaire. Même si nous allons tous avoir du mal à sortir de cette crise, nous serons plus forts, plus soudés, plus grandes...Soyons patients' poursuit-il.
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